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l'artifice possible auprès de la dame Reynaud pour-troubler son esprit, effrayer son imagination et égarer son cœur ; qu'au moment où il a cru y être parvenu il lui a proposé, comme seul moyen d'arrêter son mari, de former contre lui une demande en séparation d'habitation ; que sur ia réflexion qu'il a faite ensuite que, cette jeune personne n'ayant aucun reproche fondé à proposer, le juge refuserait sans douté de l'autoriser à la poursuite de ses droits et que, loin de lui assigner un couvent, il lui enjoindrait de retourner dans la maison de~son mari, il a imaginé de surprendre d'elle . des lettres où elle exposerait qu'elle était très malheureuse dans son intérieur, qu'elle désirait le couvent et que si son mari ne consentait pas à sa retraite elle userait de moyens violens ; que sur ces libelles le sieur d'Epinay a composé des libelles diffamatoires contre le comparant, lesquels il a fait parvenir jusqu'au ministère auprès duquel J'on a fait solliciter vivement, comme de la part de la dame Reynaud; une lettre de cachet pour la mettre dans un couvent et l'enlever ainsi d'autorité à un mari qu'on"*stipposait dans ces libelles, assez barbares pour, en la tenant en chartre ' privée, lui ôter jusqu'à la liberté d'implorer la protection de la justice. _
Le comparant, heureusement-averti de cette machination, en a prévenu par écrit une personne respectable ; que sa lettre contenait entre autre choses que' sa femme, n'ayant donné aucun pouvoir de se plaindre,
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